Depuis 50 ans déjà, Össur veille à équiper les personnes amputées de prothèses de grande qualité. Qu’il s'agisse d'une prothèse pour marcher et courir à nouveau, ou d'une prothèse pour à nouveau serrer celles et eux qui vous sont chers dans vos bras, nous avons toujours une solution qui répond à vos besoins. L’amputation d'un membre n’a rien de simple et apporte son lot d'incertitudes, mais sachez que nous mettons tout en œuvre pour que vous puissiez à nouveau vivre sans limites, en vous fiant pleinement à nos prothèses.
En 2004, Össur lançait le Rheo Knee, le premier produit biotechnologique, suivi deux ans plus tard du Power Knee, la première prothèse de genou motorisée au monde. Après ces deux grandes étapes, nous n’avons cessé d’améliorer nos produits grâce aux derniers développements high-tech. En 2019, ce n’est pas sans fierté que nous avons été récompensés à deux reprises pour la conception du Rheo Knee XC.
Mais c’est fin 2021 qu'une nouvelle ère a commencé.
Notre mission est d’améliorer la mobilité des gens. Nous sommes convaincus que la réutilisation de la puissance est une étape indispensable dans l’imitation des fonctions perdues chez les personnes amputées. Cette puissance, cette force, cette capacité... est fondamentale pour les systèmes biomécaniques qui permettent le mouvement, mais malheureusement, certaines personnes en sont parfois privées. Nous développons depuis plus de 15 ans la technologie Active Powered Knee, qui offre un incroyable potentiel aux personnes amputées. Nous avons appris, réfléchi et attendu le bon moment pour présenter les avantages uniques de cette technologie. Ce moment est maintenant arrivé. Une nouvelle ère a commencé. Celle d’une prothèse motorisée, qui changera définitivement la perception de ce que l'on attend d'une prothèse. Aucune autre prothèse de genou ne réfléchit ou ne se comporte comme le Power Knee.
Une prothèse de genou mécatronique, c’est quoi ?
Plusieurs dénominations sont utilisées pour parler d'une prothèse de genou mécatronique. Les plus fréquentes sont :
genou contrôlé par microprocesseur (GCM)
ainsi que l’équivalent anglais microprocessor controlled knee (MCK)
genou mécatronique
Sur cette page, nous utilisons le terme « prothèse de genou mécatronique ».
Dans le cas d’une amputation de l’articulation du genou, la prothèse de jambe est équipée d’une prothèse de genou, afin que la prothèse puisse s’articuler. C’est nécessaire pour pouvoir s’asseoir, mais aussi pour pouvoir courir. Et pour que cette prothèse soit complète, de nombreux autres éléments sont encore nécessaires. Découvrez sur cette page les éléments nécessaires à la conception de votre prothèse.
Il existe plusieurs types de prothèse de genou. Vous choisirez la prothèse de genou la plus adaptée aux activités que vous souhaitez pratiquer avec votre prothèse, et avec l’aide de votre prothésiste.
Deux catégories
Les prothèses de genou sont réparties en deux catégories :
Les prothèses de genou non mécatroniques
Les prothèses de genou mécatroniques
Comment fonctionne une prothèse de genou mécatronique ?
Une prothèse de genou mécatronique comporte plusieurs éléments standards : capteurs, microprocesseur, logiciel, système de résistance et batterie. Le microprocesseur (l'ordinateur interne de la prothèse) pilote le fluide interne. Il assure le bon déroulement de chaque phase de votre démarche à l’aide de toute une série de capteurs. Grâce au contrôle et au réglage continus du fluide, le microprocesseur peut adapter la résistance, ce qui vous permet de courir plus efficacement selon la vitesse. Cela vous sera également d'une grande aide pour gravir des pentes et des escaliers en toute sécurité.
Pourquoi une résistance est-elle nécessaire ?
Voici quelques informations sur le cycle de course. Elles vous permettront de comprendre pourquoi cette résistance est nécessaire. Le cycle de course compte deux phases : la phase d’appui et la phase de suspension. En phase d’appui, votre pied est au sol, et vous mettez du poids sur votre jambe. En phase de suspension, votre pied est en l’air, en mouvement vers l’avant.
Rheo Knee et Rheo Knee XC
Pourquoi les prothèses Össur utilisent-elles un fluide magnétorhéologique ?
Nous avons pu, grâce au développement d'un système de freinage avec un fluide magnétorhéologique, élaborer des prothèses de genou qui réagissent très vite et de manière autoadaptative aux mouvements et aux activités du porteur de prothèse. Le fluide magnétorhéologique permet un effet amortisseur rapide. Nous avons intégré cette technologie de pointe dans nos prothèses de genou mécatroniques Rheo Knee et Rheo Knee XC.
Power Knee
Dans le cas du Power Knee, la prothèse de genou est motorisée. La dernière version du Power Knee a été accueillie très favorablement. Poids, dimensions et esthétique ne sont que quelques-uns des aspects du Power Knee qui ont été améliorés, sans oublier une plus grande autonomie de la batterie. Les algorithmes sont tellement perfectionnés qu’ils assurent une utilisation intuitive, avec un minimum d'instructions pour l’utilisateur.
Remboursement en Belgique
Bonne nouvelle ! Au terme de nombreuses années d’analyses, de discussions, d’études et de tests, nous y sommes enfin : depuis mars 2021, les prothèses de genou mécatroniques* telles que notre Rheo Knee et notre Rheo Knee XC sont remboursées en Belgique.
*À l’heure actuelle, le Power Knee n’entre pas encore dans les conditions de ce remboursement.
Ce nouveau remboursement concerne les prothèses de genou mécatroniques des groupes 3, 4 et 5. Nos prothèses Rheo Knee et Rheo Knee XC figurent dans les groupes 4 et 5. Vous pouvez donc, moyennant un dossier justificatif bien établi, bénéficier d'un remboursement. Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez votre prothésiste orthopédiste. Il examinera les possibilités avec vous, afin de trouver la meilleure solution. Et il vous aidera à constituer votre dossier.
Si vous pouvez bénéficier d'une telle prothèse de genou, votre prothésiste orthopédiste peut désormais introduire une demande de remboursement auprès de votre mutualité. Comme nous l’avons dit, cela a nécessité beaucoup de travail. Nous nous sommes entretenus avec Luc Coenen, un collaborateur d’Orthopedie van Haesendonck. Luc était membre du groupe de projet qui a pris part, en tant qu’organisation globale, aux discussions et aux études en Belgique, ce qui a permis d’aboutir à ce remboursement.
Vous souhaitez en savoir plus sur l’expérience de Luc dans le cadre de ce groupe de projet ?
« La création d'une nouvelle nomenclature, car c’est ainsi que cela s’appelle en Belgique, n’a rien de nouveau. L’ancienne nomenclature partait d'un code. Ce code renvoyait à une certaine somme pour un genou, mais ne comportait pas de description. Et ce montant ne prévoyait pas l'indemnisation des prothèses électroniques plus coûteuses. C’était plutôt une contribution. Cette contribution était toutefois un premier pas vers un remboursement complet. Il y a quelques années, plusieurs parties se sont réunies pour évoquer les possibilités du moment, ce qui existe aujourd'hui, et comment une indemnité pouvait être ajoutée à une indemnisation existante, etc. Au terme de cette analyse, et après une estimation du nombre de personnes pouvant entrer en ligne de compte pour une prothèse de genou électronique, le groupe a élaboré un plan acceptable pour ouvrir le dossier. Nous nous sommes inspirés d’autres pays, tels que la France, les Pays-Bas, l’Allemagne et les États-Unis, pour savoir comment procéder. Cela concerne par exemple les critères d’octroi, et le mode de réflexion pour l’attribution de l’indemnisation. C’est tout cela que nous avons rassemblé dans ce dossier », explique Luc.
“Nous avons ensuite commencé les tests auprès de porteurs de prothèse potentiels, avec une prothèse mécatronique. Ces tests ont permis de mettre en lumière les inconvénients d'une prothèse mécanique et les avantages d'un genou mécatronique. Ces résultats, ainsi que les retours des utilisateurs, ont été utilisés pour définir les critères. ”
Luc Coenen, Orthopedie van Haesendonck
Plein de choses sont bien évidemment prises en compte lors d'une demande de remboursement. « C’est un peu comme un screening », poursuit Luc. « Une mesure de référence, un questionnaire, des tests avec l’utilisateur. Tout cela est nécessaire pour garantir la qualité de l’analyse. Ensuite, dans un centre de test, nous nous assurons que tout est en ordre, et nous voyons quelle est la prothèse de genou la plus adaptée. La prescription peut alors être établie, et la demande de remboursement introduite. Ce sont de fameux préparatifs, et le temps nous dira si des adaptations sont nécessaires.
Maintenant que ce remboursement est disponible, Luc s’attend à ce que ses journées soient bien remplies... « Les mois à venir seront sans doute plus chargés. En raison du Covid, mais aussi parce que beaucoup plus de personnes peuvent désormais demander une prothèse de genou mécatronique. L’association de patients Amptraide a grandement contribué à ce résultat.
Ils ont informé beaucoup de personnes, qui attendaient sûrement cette possibilité de remboursement et avaient peut-être de ce fait reporté la réalisation d'une nouvelle prothèse. Le fait que ces prothèses soient désormais disponibles pour toutes les personnes disposant d'un bon dossier est vraiment une bonne chose. Si vous pouvez en démontrer la valeur ajoutée, vous pouvez entrer en ligne de compte pour une telle prothèse », conclut Luc.
Visiter la clinique la plus proche
Souhaitez-vous faire l'expérience de ce qu'une prothèse mécatronique de genou peut vous offrir ? Nous nous ferons un plaisir de vous orienter vers l'une de nos cliniques. En effet, la construction d'une prothèse requiert des connaissances spécialisées. Nos cliniques sont spécialement formées et connaissent toutes les particularités de nos Rheo Knee, Rheo Knee XC et Power Knee.
Remplissez le formulaire ci-dessous et nous vous mettrons en contact avec la clinique la plus proche.