Rester actif en dépit de la gonarthrose


“Comment expliquer qu’il y a encore quelques instants, j’avais très mal, et depuis que je porte l’orthèse Unloader One, je peux descendre sans problème les escaliers ?”

Ruth Naus

Tout a commencé avec de fortes douleurs dans les genoux. Après chaque entraînement ou match de hockey, j’avais mal aux genoux pendant plusieurs jours. Il me fallait toujours quelques jours pour récupérer. Une fois la douleur partie, il était déjà temps de retourner à l’entraînement ou à un match.

Ma gonarthrose a été diagnostiquée il y a dix ans. Après un énième entraînement ou match de hockey ayant provoqué des douleurs, je me suis dit : « quelque chose cloche avec mon genou. Je devrais peut-être consulter. » Mon médecin généraliste m’a envoyé chez un orthopédiste. La douleur dans mes genoux était causée par la gonarthrose, et on pouvait déjà voir des signes de détérioration. Dès que le médecin a posé ce diagnostic, je n’ai plus voulu en savoir plus. Depuis, cela fait dix ans que je vis avec de l’arthrose dans les deux genoux.

Le commencement

Le premier orthopédiste que j’ai rencontré m’a dit que la kinésithérapie était le seul traitement pour soulager mes douleurs. Malgré un traitement intensif et des exercices de musculation chez le kinésithérapeute (2x/semaine), les symptômes revenaient toujours. J’ai donc voulu solliciter un deuxième avis.

Deuxième avis

Le centre médical Maxima propose un concept appelé SportMax. Trois spécialistes, à savoir un orthopédiste, un médecin du sport et un kinésithérapeute, travaillent main dans la main. Lors de mon premier rendez-vous, j’ai rencontré deux des trois spécialistes. Si l’orthopédiste et le kinésithérapeute ne trouvent pas de solution, ils font appel au médecin du sport. Dès le premier rendez-vous, l’orthopédiste a constaté une forte détérioration des deux articulations du genou. Il m’a expliqué qu’au vu de mon âge et du stade de l’arthrose, les injections d’acide hyaluronique étaient tout à fait envisageables. La première injection, dans le genou droit, a été réalisée dès ce premier rendez-vous.

Le kinésithérapeute a présenté d’autres options. Elles avaient pour but premier de soulager la douleur. Si les symptômes revenaient, je pouvais revenir consulter l’orthopédiste un an après la dernière injection. Un an plus tard, de retour en consultation, il m’a expliqué qu’il pourrait être judicieux de soulager la pression sur mes genoux. Si je ne le faisais pas, mes articulations allaient s’abîmer de plus en plus, et les douleurs seraient plus fortes. L’orthopédiste m’a dit : « Nous ne pouvons pas arrêter l’arthrose, ni la retirer. Vous devez maintenant vous concentrer sur le fait de freiner au maximum la détérioration du genou. » La détérioration ne pouvait pas empirer. En effet, j’étais (et je suis encore) trop jeune pour envisager des prothèses.

Pour le hockey, j’ai fait le choix de ne plus jouer sur le terrain, mais de rester dans le goal. Je me suis dit que cela me permettrait de soulager la pression sur mes articulations. Sur le terrain, le hockey est beaucoup plus explosif, et les changements de direction bruts sont courants. Au goal, les à-coups sont plus rares et les mouvements plus contrôlés. En me mettant dans le goal, j’ai pu continuer le hockey pendant plusieurs années. Lorsque la douleur est à nouveau devenue trop importante, je suis retournée chez l’orthopédiste pour de nouvelles injections d’acide hyaluronique. L’objectif était de préserver au maximum la souplesse de mon cartilage.

Crise d’arthrose

Quand le diagnostic de gonarthrose a été posé, je n’ai pas dû changer beaucoup de choses. Malheureusement, en 2020, ça a changé. J’avais remplacé le hockey par du vélo et du VTT. L’objectif était de continuer à faire du sport, mais sans surcharger mes genoux. J’avais aussi des séances de musculation chez le kinésithérapeute toutes les semaines. Malheureusement, tout cela n’a pas suffi. J’ai eu une grosse crise d’arthrose dans le genou droit, et j’ai dû longtemps marcher avec des béquilles. La récupération après cette crise a été longue et après environ un an, c’était rebelote sur l’autre genou. L’orthopédiste m’a dit : « Il n’est plus possible de soulager la douleur uniquement avec des injections. Nous devons réfléchir à une orthèse. » Après 8 ans d’injections et d’exercices, il était temps d’envisager une autre solution.

Ma première orthèse Unloader One

Dans mon cas, les deux genoux sont abîmés à peu près de la même façon, et l’orthopédiste m’a transféré chez un spécialiste. J’avais besoin d’une orthèse qui soulagerait les articulations. Deux ans plus tard, j’avais une orthèse Unloader One à gauche et à droite.

L’Unloader One était la seule option pour moi. En effet, je porte deux orthèses et l’Unloader One dispose d’une charnière placée à l’extérieur*.

*en cas de gonarthrose latérale

Le spécialiste m’a conseillé d’augmenter progressivement la durée pendant laquelle je portais l’orthèse. Le spécialiste et l’orthopédiste m’ont expliqué : « Donnez-vous le temps. Vous constaterez vous-même que vous l’utiliserez davantage au fur et à mesure. » Au début, je portais les orthèses Unloader uniquement quand j’allais faire un effort particulier. Par exemple, si j’avais prévu une randonnée de 5 km. Je portais les orthèses uniquement quand je pensais qu’elles étaient indispensables. Aujourd’hui, je constate que je porte davantage les orthèses pendant les journées « normales ». La raison est simple : je bouge plus facilement et sans douleur tout au long de la journée.

L’effet Unloader

Quand j’enfile l’Unloader One, je sens immédiatement une différence. Je pense souvent : « Comment expliquer qu’il y a encore quelques instants, j’avais très mal, et depuis que je porte l’orthèse Unloader, je peux descendre sans problème les escaliers ? Alors que sans orthèse, je dois parfois faire preuve d’une grande prudence et même parfois m’asseoir. » J’ai donc constaté une énorme différence.

Si j’ai porté l’orthèse toute la journée et que je l’enlève en soirée, la douleur ne revient pas. Même après une journée, mes genoux ne me font pas mal. C’est comme si les orthèses reconfiguraient mes genoux. Elles me soulagent longtemps.

Grâce à mes orthèses Unloader, je ne reste plus assise toute la journée avec mes jambes relevées. Avant, me reposer à la maison était ma seule solution. J’ai vécu tellement de journées où je préférais bouger le moins possible à cause de la douleur. Maintenant, quand j’ai mal au genou, j’enfile l’Unloader One et je peux à nouveau reprendre mon activité et même aller me promener en soirée.

Je pense que l’Unloader One freine l’aggravation de ma gonarthrose. Le médecin m’a conseillé de continuer à bouger pour préserver la souplesse du cartilage. Sans orthèse, cela n’était pas toujours possible. Quand vous avez mal au genou, vous bougez moins. Heureusement, l’Unloader One me soulage immédiatement. Grâce à elle, je peux faire une promenade en soirée presque tous les jours, de 2 à 4 kilomètres. Deux fois par semaine, je pousse même jusqu’à 5 ou 6 kilomètres. Cela m’a permis de repousser l’opération de dix ans déjà. J’espère pouvoir reporter encore longtemps l’opération grâce aux orthèses. Cette année, le contrôle chez l’orthopédiste a montré que la situation n’a pas empiré au cours de la dernière année.

“Au début de l’année 2021, je marchais avec des béquilles, et faire 100 mètres, c’était déjà trop. Aujourd’hui, je peux marcher 5 ou 6 kilomètres.”

Ruth Naus

Pourquoi l’orthèse Unloader One est-elle recommandée ?

  1. Atténuation des symptômes
    L’orthèse Unloader permet de rester en mouvement sans surcharger votre genou. Vous pouvez ainsi bouger sans douleur et continuer vos activités quotidiennes.
  2. Facilité d’utilisation
    Au début, il faut s’entraîner à enfiler et à retirer l’orthèse. Après l’avoir fait plusieurs fois, cela devient automatique.

Porter l’orthèse Unloader sous un pantalon

Je porte toujours les orthèses sous un pantalon. Si le pantalon est suffisamment élastique, j’arrive toujours à le passer avec les orthèses. Elles restent donc très discrètes. De toute façon, cela ne me dérange pas que les autres voient que je porte des orthèses. Elles m’aident à aller au travail et à rester en mouvement. C’est plus important pour moi que de savoir si les autres peuvent ou non les voir.

L’orthèse Unloader est-elle remboursée par l’assurance ?

Mes orthèses Unloader ont été intégralement remboursées par mon assurance. Le spécialiste m’a aidé avec les démarches, et c’était une bonne expérience. Je me rappelle de l’importance de la prescription de l’orthopédiste, parce que sinon, l’assurance peut refuser le remboursement. Heureusement, je n’ai pas rencontré ce problème.